CONFESSION, RÉCONCILIATION,
SACREMENT DU PARDON, CÉLÉBRATION PÉNITENTIELLE …
Il est vrai qu’aujourd’hui les appellations sont multiples. Peut-être parce qu’elles disent toutes la difficulté à vivre cette démarche ! Depuis le concile Vatican II, on parle de « réconciliation » plutôt que de confession. Réconciliation, un mot qui rejoint peut-être plus notre quotidien. Quand on s’est disputé avec une personne, on peut faire l’expérience de goûter combien il est précieux de se réconcilier en se demandant pardon.
Avec Dieu, c’est (presque !) pareil : aller me réconcilier avec Lui dans le cadre de la confession ne se présente pas à moi comme une obligation extérieure mais comme la joie de renouer une relation avec Dieu. Et ainsi mieux vivre ma foi et ma relation aux autres. Oui le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser, c’est pour être guéri, pour guérir mon âme, guérir mon cœur de ce que j’ai fait et qui ne va pas.
Voilà ce que dit notre pape François : Chers amis, célébrer le sacrement de la réconciliation signifie être enveloppés par une étreinte chaleureuse : c’est l’étreinte de la miséricorde infinie du Père. Rappelons cette belle parabole du fils qui est parti de chez lui avec l’argent de son héritage ; il a gaspillé tout son argent et ensuite, quand il n’avait plus rien, il a décidé de revenir chez lui, non comme un fils, mais comme un serviteur. Il ressentait profondément sa faute dans son cœur et tant de honte. La surprise a été que quand il commença à parler, à demander pardon, son père ne le laissa pas parler, il l’embrassa et fit la fête. Quant à moi je vous dis: chaque fois que nous nous confessons, Dieu nous embrasse, Dieu fait la fête !
Père Régis Martin
Comment se confesser ?
- Demander à Dieu de nous inspirer un vrai regret
- Devant le prêtre, vous pouvez vous asseoir ou vous mettre à genoux. Une croix, l’aube et l’étole du prêtre sont des signes de la présence de Dieu. Le prêtre est là pour dire comme saint Paul : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu ».
- Vous pouvez vous présenter au prêtre mais vous n’avez pas à raconter votre vie.
Vous faites le signe de croix, comme Bernadette savait si bien le faire : « Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit »
Si vous avez médité un passage de l’Ecriture, vous le dites au prêtre.
Comme le fils prodigue, vous pouvez commencer la confession de vos péchés en disant : « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. »
Vous avez péché comme Dieu et contre vos frères. Vous n’avez pas vécu en chrétien : vous dites en quoi vous avez manqué à ce que Dieu attendait de vous.
Parlez librement, sans vous excuser et sans vous accabler.
Au besoin, demandez au prêtre de vous éclairer sur votre responsabilité et sur les moyens de progresser.
Le prêtre vous adresse quelques mots.
Vous pouvez dire l’acte de contrition :
Mon Dieu, j’ai péché contre Toi et contre mes frères, mais près de Toi se trouve le pardon. Accueille mon repentir et donne-moi la force de vivre selon Ton amour.
Le prêtre vous donne le pardon de Dieu :
Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde. Par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit-Saint pour la rémission des péchés.
Par le ministre de l’Eglise, qu’il vous donne le pardon de la paix, et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés.
Vous répondez : Amen
Si le prêtre juge que vous n’êtes pas prêt à recevoir voir l’absolution, il vous bénit.
Le prêtre vous indique une action ou une prière, après la confession, qui prolongeront le sacrement et marqueront votre désir de repartir courageusement, sur les pas du Christ.