Pôle missionnaire du Val Maubuée

Eglise Catholique

 CCFD Terre Solidaires

- Le CCFD-Terre Solidaire (CCFD = Comité catholique contre la faim et pour le développement) est né en 1961 à l’initiative de la Conférence des évêques de France. Son action prend racine dans la doctrine sociale de l’Église.
- Le CCFD-Terre Solidaire est devenu la première ONG française dans le domaine du développement, et son expertise est reconnue bien au-delà des milieux confessionnels. Il s’appuie sur un réseau de 15 000 bénévoles pour sensibiliser nos concitoyens à la solidarité internationale et mène des actions de plaidoyer auprès des responsables politiques afin que ceux-ci prennent en compte cet enjeu dans leurs décisions.
- Le CCFD poursuit un travail d’analyse des causes de la faim et du mal-développement dans le monde qui lui permet de faire des propositions concrètes afin de faire évoluer les lois et les réglementations pour bâtir un monde plus juste. Et il agit sur le terrain en soutenant localement des centaines de projets : en 2019, 697 projets sont soutenus au sein de 66 pays.

Pour découvrir nos projets et nos actions, site internet : http://ccfd-terresolidaire.org

Sur le pôle missionnaire du Val Maubuée :
L’équipe locale compte 7 bénévoles. Nous nous réunissons régulièrement pour échanger les nouvelles et mettre en place les différentes actions : soirée d’information, campagne de Carême, quête nationale, les km soleil avec les enfants du catéchisme, le plaidoyer envers les élus locaux et nationales (contre les agro-carburants, les paradis fiscaux et aujourd’hui sur la Responsabilité Sociale et Environnementale des entreprises) …

Responsable : Maurice NGUYEN - 06 61 68 75 66


Echos de la proposition de ciné-débat sur les migrations du 26 septembre 2023

        Ce ciné-débat était proposé au Centre Saint-Paul par l’équipe solidarités du pôle du Val Maubuée dans le cadre de la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié (JMMR) 2023 dont le thème était « libre de choisir entre migrer ou rester ».
        Il y avait dans le même temps une exposition de panneaux du CCFD au Centre Saint-Paul qui donnait une idée plus précise et réelle de l’impact des migrations notamment pour faire pendant à la loi en préparation en France.
        Après une brève présentation de cette cent-neuvième JMMR et du thème par l’équipe solidarités, nous avons regardé plusieurs vidéos, chacune d’elle étant suivie d’un dé- bat animé par Jean-Éric Bernard, du Secours Catholique de Seine et Marne.
 
1. La migration n'est pas une crise
L’objet était de montrer que les migrations internationales sont des mouvements de population historiques et restent des épiphénomènes ; elles représentaient 3,6 % de la population mondiale en 2020 ( et 90 % des réfugiés sont dans les pays en développement, seul 6 % sont en Europe).
2. Est-on vraiment libre de rester ou de migrer
Migration en raison du changement climatique en Guinée : La décision de partir est toujours un déchirement et un espoir, qui souvent va conduire à des dangers significatifs et un accueil repoussoir !
Migration pour fuir la violence du pays : Là la décision de partir n'est pas un choix, mais une obligation pour sauver la vie.
3 En quoi pouvons-nous agir ?
- En luttant contre les préjugés et les idées reçues : idée n° 5 « les demandeurs d’asile sont mieux logés que les Français » : Un ersatz d’habitation très provisoire, mais indispensable quand on connaît la saturation des logements d’urgence.
- En agissant comme le montrait la vidéo de Guinée : accompagner les populations locales dans leur désir à vivre chez eux, en particulier par la mise en place de la souveraineté alimentaire (CCFD).
- En dénonçant les violations des droits de l’homme afin que chacun puisse vivre en paix dans son pays, des actions à notre portée : L’ACAT rappelle que son action pour éradiquer les emprisonne- ments abusifs et injustes et les tortures permet de redonner espoir aux personnes qui en sont les victimes et de restaurer des conditions de vie locales qui n’appellent plus à partir.
 
Conclusion
La soirée a réuni une cinquantaine de personnes attentives et qui ont pu partager leur propre expérience.
Lors de ce débat, il y a eu deux interventions qui nous ont interpelés : que faisons-nous localement pour aider les migrants à se sentir mieux accueillis ? Vers qui peut-on se tourner quand on est confronté à une situation d’urgence ? Des points sur lesquels il nous faudra réfléchir sérieusement sur notre pôle.
Jean Inglese
de l'équipe des Solidarités du Val-Maubuée

 

 

 

 

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