Emerainville-Malnoue
Église Saint-Eloi |
Place de l'Europe - 77140 Emerainville
La nouvelle église d'Emerainville, dédiée à Saint-Eloi a été édifiée en l'an 1896 avec des dons privés par les soins de M. Henri Bourdon, maire d’Emerainville. L'église Saint-Eloi possède une statue dédiée à Saint-Eloi, inscrite à l'inventaire des monuments historiques. Cette statue serait une des rares (deux en France) où le saint tient son marteau levé. Sous sa couche de peinture blanche, il semblerait qu'elle ait été polychrome. |
Église Notre-Dame |
Ouverte de l'église Saint Eloi de 10h30 à 17h, le mercredi et le samedi
- La lectio divina du samedi matin a repris de 10h30 à 11h30 (sauf pendant les vacances scolaires). Ce sont des textes de Saint Jean qui sont lus. Chacun peut participer, c'est ouvert à tous.
- Le 1er dimanche du mois à Notre Dame de Malnoue, en cette année 2020, nous poursuivons le partage et l’échange sur les textes du dimanche. Dans la lettre pastorale « Etre greffés sur le Christ » p 7 point 15 " En puisant à la table de la Parole et à la table du corps du Christ, les fidèles sont mis en présence du Christ. La table de la Parole donne "l’intelligence de l’histoire du salut et, en particulier du mystère pascal, à laquelle Jésus ressuscité a lui-même introduit les disciples : c’est lui parle, car il est présent dans sa Parole "pendant que sont lues dans l’Eglise les saintes Ecritures ».(Jean-Paul II, Dies Domini,39).
Groupe de prière de 14h30 à 16h30 tous les vendredis
15 janvier 2017 à Malnoue Journée mondiale du migrant et du réfugié |
Projet 2016
Lors de la rentrée de septembre 2016, l’équipe de proximité d’Emerainville s’est demandée comment rendre notre liturgie plus attractive en s’inspirant de - huit idées pour innover en paroisse- tirées de la revue la « Vie ».
Une proposition a retenu notre attention : expliquer un geste effectué pendant la messe :
- Le sens du signe de la croix dimanche 4 décembre, 2ème dimanche de l’Avent, présenté au début de la célébration avant le signe de croix.
- Le geste de la paix sera présenté le dimanche 18 décembre, 4ème dimanche de l’Avent.
- Deux autres gestes seront expliqués pendant le temps du carême.
- le signe de croix : texte inscrit sur la feuille de chants.
L'histoire du signe de croix remonte jusqu'à Tertullien, le père de l'église primitive qui a vécu entre 160 et 220 de notre ère. Tertullien a écrit, "Au moment de sortir et dans nos déplacements, au début et à la fin de toutes nos activités, au moment de nous habiller et de nous chausser, au bain, à table, en allumant les lumières, quand nous nous couchons, quand nous nous reposons, à chacune de nos activités, nous nous marquons le front avec le signe de la croix."
Geste de communion
Au début de l’année Liturgique il a été demandé à l’équipe de proximité d’Emerainville de présenter certains gestes au moment de la messe que nous vivons.
Après le signe de la croix, le geste de la paix et l’élévation, aujourd’hui nous parlerons de l’eucharistie. Précisément au moment de la communion, ou le Prêtre présente l’Hostie en disant le corps du Christ, ce moment qui nous rappelle les gestes de Jésus à la Sainte Cêne « Prenez et mangez, ceci est mon corps, prenez et buvez ceci est mon sang » qui veut dire que quand nous avançons pour recevoir Jésus Hostie nos cœurs sont prêt à accueillir humblement avec respect Celui qui nous invite à cette communion
Saint Cyrille de Jérusalem (315- 387) disait : quand tu approches, ne t’avances pas en tendant la paume des mains, ni les doigts écartés.
Mais puisque sur ta main droite va se poser le Roi, fais-lui un trône de ta gauche, dans le creux de ta main, reçois le corps du Christ, et réponds. « Amen ».
Le signe de l’élévation
La consécration est un moment-clé de l’eucharistie, elle est suivie de l’élévation.
Lors de la consécration, le prêtre répète les paroles de Jésus bénissant le pain lors de la Sainte Cène et le pain devient le corps du Christ. Puis le prêtre élève l’hostie au-dessus de lui afin que nous puissions contempler Jésus ; c’est comme un échange de regard : nous nous laissons regarder par Jésus et nous le regardons avec amour. Quand le célébrant baisse l’hostie, nous nous inclinons avec respect.
Ensuite le prêtre consacre la coupe de vin ; le vin devient le sang du Seigneur. Lors de l’élévation de la coupe, nous contemplons cette coupe et nous pensons au sang que Jésus a versé par amour pour nous. Comme précédemment , nous nous inclinons au moment où le célébrant baisse la coupe.
Le geste de la Paix
"Dans la charité du Christ, donnez-vous la paix"
Avec la fraction du pain, le geste de la paix appartient aux rites les plus anciens rapportés dans les textes décrivant la célébration eucharistique à l’époque de l’Église primitive.
Cette invitation au geste de paix par le prêtre ou le diacre à l’ensemble des membres de l’assemblée, trouve son origine dans la tradition apostolique : « Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix », dans la lettre de Saint-Paul Apôtre aux Romains.
Ce signe que nous nous offrons se distingue fondamentalement du geste que nous sommes amenés à faire, de manière chaleureuse, quand nous nous retrouvons, parfois sans s’être vu depuis longtemps, pour vivre ensemble la liturgie de la messe, ou quand après cet instant de partage, de prière et de communion, nous nous séparons. Le sens de ce geste de paix, c’est la paix du Christ qui est la source de notre union fraternelle.
Aux premiers siècles, ce baiser de paix se donnait avant l’offertoire, en souvenir du commandement du Christ, « Devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande » (Matthieu 5, 24), moment qui a été conservé dans les liturgies orientales.
Dans notre liturgie, ce geste de Paix vient à la suite du Notre Père, la prière de Jésus envers son Père, prière que nous proclamons en la faisant notre, et précède la communion eucharistique, la fraction du pain, instant privilégié de cette union communautaire au corps et au sang du Christ.
La paix est le don du Christ ressuscité à l’Église. Au cours de la cérémonie, les membres de la communauté sont ainsi invités à la porter de proche en proche en se disant mutuellement « la paix du Christ » et « Amen ».
La paix que l’on est alors invité à échanger n’est pas n’importe quelle paix, mais la paix du Christ ressuscité qu’il a promise avant d’entrer dans sa passion. C’est donc beaucoup plus qu’un geste de fraternité mais un message à transmettre et porter à tous les hommes dans ces temps si troublés par toutes sortes de violences et de divisions.
Quel est le sens du signe de croix ?
Front - poitrine - épaule gauche - épaule droite. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen... On le fait souvent sans y prêter attention. Pourtant le signe de croix est un acte qui recèle de nombreux messages.
Le signe de croix est généralement accompagné de paroles. Nous le faisons au nom du Père : nous nous tournons vers le Père ; nous le faisons au nom du Fils : nous apprenons à vivre à la manière du Christ ; nous le faisons au nom du Saint Esprit. Nous reconnaissons la présence du Dieu unique en trois personnes.
A la messe :
Le prêtre introduit la célébration par le signe de croix que tous les fidèles tracent sur eux-mêmes. Cela ne doit pas être un geste machinal, car c’est notre grande marque d’appartenance au Seigneur. Nous sommes signés. Nous nous drapons dans la Croix du Christ comme dans le vêtement de notre salut. C’est le premier geste que l’Église pose sur le catéchumène : elle lui signe les yeux, la bouche, les oreilles... ; elle le signe tout entier. Au début de la messe ce signe nous rappelle ce que nous sommes venus célébrer : le sacrifice de la croix rendu sacramentellement présent.
En se signant le prêtre dit « au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Cette parole rappelle bien évidemment le baptême. L’expression « au Nom de... » ne doit pas tromper. En français courant elle veut dire « à la place de... » ou « de la part de... ». Or ce n’est pas ce qu’elle signifie en français théologique ! Le prêtre ne baptise pas « de la part de la Sainte Trinité ». Nous ne célébrons pas l’Eucharistie, par délégation, à la place de la sainte Trinité qui aurait dû momentanément s’absenter !... Bien au contraire par cette parole nous signifions que la liturgie nous plonge dans la vie trinitaire, nous retrempe dans notre baptême.
Ce sont des baptisés qui célèbrent ; c’est la famille de Dieu qui est convoquée au Repas du Seigneur.
Nous associons également l’acclamation avant l’Evangile par une triple petite « signation » sur le front, les lèvres et la poitrine. Cette marque de vénération du Christ dans sa Parole, attestée depuis le XIe siècle, exprime notre désir d’accueillir pleinement la Bonne Nouvelle avec toute notre intelligence (front), notre capacité à témoigner et à proclamer (bouche) et avec tout notre amour (cœur).
La bénédiction finale est accompagnée du signe de croix, cette bénédiction qui signifie « dire du bien de » nous envoie vers le monde pour témoigner de la Bonne Nouvelle du Christ, c’est le Père, le Fils et l’Esprit qui nous envoient.
L'équipe de proximité d’Emerainville est composée d’une dizaine de personnes du bourg et de Malnoue , qui se réunissent chaque mois pour réfléchir à la façon dont elle peut vivre la Mission en s’ouvrant aux personnes connues, rencontrées au cours des années ou nouvelles sur Emerainville. Créer du lien, pour créer la fraternité et s’inscrire dans le projet de Mission en Actes “Aller à la rencontre”, regarder comment Jésus fait et agit.
Depuis plusieurs années son projet tourne autour d’un repas avec un thème pour la soirée : permettre la rencontre, l’échange, se connaître et être présence d’Eglise.
L’équipe est attentive à la vie de l’Eglise, en préparant les messes du dimanche, en entretenant l’église et en la fleurissant, en ouvrant ses portes lors des journées du Patrimoine.
Sur Emerainville une permanence d’accueil a lieu chaque samedi en dehors des vacances scolaires, pour accueillir toute personne désirant parler, avoir des renseignements ou prier.
Cette équipe permet le lien avec le secteur Pastoral du Val Maubuée et les autres équipes de proximité du secteur.