Solidarité
Pastorale des migrants
Vous pouvez le télécharger sur le site diocésain de la Solidarité en cliquant sur le lien: http://solidarite.catho77.fr/spip.php?rubrique321
ou bien en ouvrant directement le fichier PDF : http://solidarite.catho77.fr/IMG/pdf/pdm_pdm_sept2018.pdf
Martine Morançais - Responsable du service diocésain de la Pastorale des Migrants
Tel : 06 28 73 73 87 e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Extrait du témoignage de Paul et de Tai lors de la JMMR 2018 à Lognes
Je viens du Cameroun…je suis arrivé par l’Italie, mais je n’ai pas pu être soigné. Je suis parti en France, où je connaissais quelqu’un…mais sans papier, pas de travail, pas de fiche de paie pas de logement ! C’est très dur pour moi. Alors que je suis encore jeune et courageux, je ne refuserai aucun travail, même pénible. Si on me donne ma chance, je souhaiterai m’intégrer dans la société comme vous.…en attendant, je participe à ACO et je donne des cours de soutien scolaire au secours catholique… |
![]() |
![]() |
Je m’appelle Tai. Je suis arrivé en France en 1985 à l’âge de 12 ans par la procédure du regroupement familial et aussi pour fuir la politique économique du communisme au Vietnam. J’ai évolué dans mes études grâce aux mathématiques, malgré mon handicap avec la langue française. Il y avait également d’autres migrants de toutes les couleurs dans ma classe.
Avec ma persévérance, l’aide de mes camarades de classe et surtout de certains professeurs au collège, au lycée et même à l’université, j’ai pu enfin intégrer la vie active.
|
Maintenant, je suis marié et nous avons un enfant de 3 ans ici présent dans l’église. En rédigeant sur mon passé, en tant que migrant, je me disais que j’ai eu beaucoup de chance. Car aujourd’hui, le regard sur les migrants est moins chaleureux. Je comprends aussi l’inquiétude des pays d’accueil, tout particulièrement la France avec les récents événements dramatiques. La France est la patrie des droits de l’homme, des associations travaillent à l’écoute et au service des migrants, mais ils sont plus ou moins bien vus aujourd’hui. Aimez vos ennemis et pardonnez leur car ils ne savent pas se qu’ils font dit le Seigneur. Oui, Seigneur, personne n’est parfait, car nous tous avons été lâche avec toi et jusqu’à tuer le fils de l’homme, le fils de Dieu. Notre Pape François, en cette journée Mondiale du Migrant et du Réfugié, nous interpelle sur ces hommes et ces femmes qui frappent à nos portes comme l’occasion de rencontre avec le Christ. Accueillez les, protégez les, les faire promouvoir afin qu’ils puissent s’intégrer dans nos sociétés. Seigneur toi qui connait nos faiblesses, toi qui a l’audace de confier ton Eglise à l’homme qui ta renié trois fois ; donnes nous cette audace d’aimer notre prochain comme nous même ; de faire confiance aux réfugiés comme notre frère du même Père. En ce début d’année 2018, je souhaite à tous, une année d’Amour dans le Christ afin que chacun puisse entendre : « J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli » Mt 25,35 |
Pastorale de la santé
Relais lumière espérance
Agir pour vous aider : le deuil... AGAPA
Projet de loi bioéthique - 2019
Lisez la lettre ouverte de de Mgr Jean-Yves Nahmias, envoyée aux parlementaires de Seine-et-Marne, à l’occasion du projet de loi sur la bioéthique.
Meaux, le 30 septembre 2019
Madame, Monsieur,
Depuis le 24 septembre a commencé en séance publique à l’Assemblée Nationale l’examen du projet de loi relatif à la bioéthique.
Comme évêque et comme citoyen, je mesure la charge de travail qui vous incombe pour entrer dans le discernement nécessaire. Je voudrais vous dire l’estime que j’ai pour votre travail d’élu et, en même temps, je vous avoue mon inquiétude sur certains aspects du projet de loi.
Jusqu’ici, la PMA était réservée à un usage thérapeutique pour aider les couples infertiles. Faire passer la PMA de l’usage thérapeutique à une réponse à des désirs individuels me semble un chemin périlleux. Chacun voit bien les difficultés que cela pose. La question de la filiation : qui sera la mère dans le cadre d’un couple homosexuel ? Quel accès à l’identité paternelle ? Sur le principe d’égalité, ce chemin n’ouvre-t-il pas l’accès inévitable à la procréation via la GPA ?
Certains disent que ces pratiques sont libres à l’étranger et qu’il faut bien trouver un statut juridique pour ces enfants qui vont grandir en France. D’autres ajoutent que beaucoup d’enfants ne connaissent pas leur père et que cela ne les empêche pas de vivre heureux. Malheureusement, ces enfants font les frais des relations difficiles entre leurs parents ou d’accidents de la vie que nous ne souhaitons à personne. Devons-nous faire entrer dans la normalité le fait de ne pas avoir de père ?
Le champ de la recherche sur l’embryon est sans cesse élargi. Jusqu’où cela ira-t-il ? Nous comprenons tous que s’il est possible de trier avec succès les ovocytes cela conduira à une forme d’eugénisme.
Je sais l’importance de la recherche et je sais combien notre monde évolue vite, mais il faut savoir proposer des garde-fous et des cadres. Nous voyons tous chaque jour les dégâts que notre technologie a infligés à la nature : ne reproduisons pas les mêmes erreurs avec la vie humaine.
Durant les prochaines semaines, vous serez amenés à vous exprimer sur ce projet de loi fondamental. J’espère profondément que votre réflexion personnelle et votre travail de parlementaires aboutiront à une loi qui garantira auxgénérations futures le respect de la personne humaine.
Je vous prie de croire à ma prière pour chacun de vous.
Mgr Jean-Yves Nahmias
Évêque de Meaux
Secours Catholique
Secours Catholique Stade de la Malvoisine 34 ter (ou T), Cours du Buisson 77186 NOISIEL - Tél : 01 60 05 83 97
La boutique solidaire qui va ouvrir au sein du Secours Catholique et qui a besoin de bénévoles pour la faire fonctionner : Vous pouvez vous faire connaître auprès d’Anne LACASSAGNE ou de Régine TADJA (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
CCFD Terre Solidaires
- Le CCFD-Terre Solidaire (CCFD = Comité catholique contre la faim et pour le développement) est né en 1961 à l’initiative de la Conférence des évêques de France. Son action prend racine dans la doctrine sociale de l’Église.
Pour découvrir nos projets et nos actions, site internet : http://ccfd-terresolidaire.org
Pour plus d’information, contacter M. Patrice Delaporte Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Responsables: Patrice DELAPORTE et Maurice BESTOSO : 01 60 06 37 12
Le chant des pèlerins de Compostelle
Tous les matins nous prenons le chemin, Tous les matins nous allons plus loin,
Jour après jour la route nous appelle, C’est la voix de Compostelle !
Ultreïa ! Ultreïa ! Et susseïa ! Deus adjuva nos !
![]() |
Un jour, lors d’une réunion de l’équipe locale du CCFD-Terre Solidaire, il y en a eu un qui a dit : « ça vous dirait, de faire le pèlerinage de Compostelle? Tous ensemble ? Moi j’en ai envie depuis longtemps… » Silence… Puis l’enthousiasme, pour tous et chacun. Pourquoi ? Nous ne nous sommes pas posé mutuellement la question. Certains savaient peut-être, d’autres pas. Il peut y avoir tant de réponses ! Nous nous entendions bien, mais ne nous connaissions pas tant que ça ; nous nous savions très différents les uns des autres, mais engagés dans le même souci de l’Autre. |
Nous sommes partis en août 2011, du Puy en Velay. Pour 8 jours. Un départ très fort, très émouvant. Des dizaines d’autres pèlerins, venus du monde entier, l’Envoi par l’évêque du Puy, l’aube qui se lève, « à tout à l’heure, Marie-Paule ! Tu prends la voiture, seule… », le chemin, la marche, le paysage, les autres pèlerins, la troupe s’étire, on se tait, on se parle, on se salue « ton prénom ? tu viens d’où ? tu vas où ? », on s’éloigne, on s’arrête, une petite prière dans une chapelle, on repart, on se reconnaît, on s’encourage, « Ultreïa ! », on regarde, on admire, on marche, Marie-Paule roule, et attend… 8 jours, c’est trop court ! | |
Nous rallongerons la durée de nos étapes à 10 puis 15 jours, pour arriver cette année 2016 à Santiago et jusqu’au « bout du monde », Fisterra et Muxià. Et nous y sommes arrivés ! Tous les six ! Avec des hauts, des bas, des accidents de parcours, des agacements et des moments d’enthousiasme, des barres de rire et des moments de spiritualité intenses… Nous avons découvert des pays, des gens dans ces pays et leurs sourires, des pèlerins qui marchaient, comme nous ou pas du tout comme nous, mais leurs sourires, et nous six, nous étonnant de toutes ces merveilles : « tu as vu ? tu as entendu ? ». |
![]() |
Nous avons découvert, nous sommes en train de découvrir…que nous l’avons fait. Mais c’est trop frais encore pour des conclusions ; je cite une petite jeune fille canadienne, qui m’a dit, vers la fin du pèlerinage : « Quand je rentrerai, ils vont me dire : ‘Comment c’était, alors, le Chemin de Compostelle ?’ Je leur répondrai : ‘Ce n’est pas le chemin dont je peux parler, mais mon chemin !’Ils demanderont : ‘C’était comment, alors, ton Chemin ?’ Et moi, je ne saurai pas quoi dire... Je pense que je leur dirai : ‘ Je ne peux pas vous expliquer. Il faut que vous y alliez vous-mêmes…’ ». A notre retour, nous avons été instantanément happés par notre quotidien. Nous y repensons souvent, nous cherchons les effets de notre Chemin. Au fond, que signifie le fait d’être arrivés ? « Lorsque vous serez revenus chez vous, dit le Père José-Maria Maroquin, dites-vous que vous êtes encore sur le chemin, et que vous y serez désormais toujours, car c’est un chemin qui ne connaît pas de fin. Sachez-le et ne l’oubliez jamais ». Ainsi nous sommes devenus, les uns pour les autres, les « Compagnons du Chemin » Maurice, Marie-Paule, Patrice, Christine, Guy, Maurice, et Marie-Claire qui a fait deux années avec nous. | |
L
Action des chrétiens pour l'abolition de la Torture
![]() |
![]() |
|
« …..Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants. Je ne veux croire qu’aux droits de l’homme, à la main ouverte, à la puissance des non-violents. » Dom Helder Camara « Credo pour la paix » Appel ACAT du mois de mars 2021![]() Depuis plus d’un an les deux journalistes chinois CHEN QIUSHI et FANG BIN ont disparu alors qu’ils informaient de la situation sanitaire dramatique à WUHAN sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo Chen Qiushi déclarait : « J’ai peur. Devant moi il y a le virus. Derrière moi, il y a tout le pouvoir légal et administratif du pouvoir chinois. Mais tant que je serai en vie je ne rapporterai que ce que je vois et j’entends ». Depuis février 2020 leurs proches sont sans nouvelles
VOUS POUVEZ AGIR ! Allez sur le site de l’ACAT : www.acatfrance.fr Téléchargez la lettre Envoyez-la, comme indiqué, à l’ambassadeur de Chine auprès de Nations unies à Genève. Vous trouverez aussi les cartes-appels à votre disposition dans chaque église du pôle.
« Seigneur, ne nous permets pas de désespérer. Donne-nous force et courage afin de persévérer à être, sans nous lasser jamais, des artisans de ta paix. » JF Breyne commission Théologie ACAT L’ACAT est une ONG chrétienne de défense des droits de l’homme créée en 1974. Association loi 1901, elle est reconnue d'utilité publique et d'éducation populaire.L’ACAT combat la torture et défend l’abolition de la peine de mort, ainsi que le droit d’asile partout dans le monde, sans distinction idéologique, ethnique ou religieuse. Comme chrétiens, nous refusons la pratique de la torture et agissons pour son abolition, en accord avec l’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Les trois piliers de l’ACAT : agir, prier, être œcuménique Agir :
Prier :
Etre œcuménique :
Action, prière et œcuménisme sont efficaces : chaque année nous mettons fin au calvaire de plus de 200 hommes, femmes et enfants |
Morts pour avoir manifesté
Mamadou Lamarana Bah, 16 ans, élève ; Thierno Sadou Bah, 18 ans, chauffeur ; Mamadou Karffa Diallo, 22 ans, élève ; Mamadou Aliou Diallo, 24 ans, maçon ; Amadou Oury Diallo, 25 ans, chauffeur ; Abdoulaye Timbo Sow, 27 ans, marchand ; Thierno Mamadou Kalidou Diallo, 27 ans, médecin stagiaire ; Ousmane Kéita, 22 ans, taxi-moto ; Boubacar Diallo, 14 ans, élève ; Thierno Aliou Barry, 17 ans, lycéen. Voilà la trop longue liste de ceux qui sont morts récemment en Guinée pour avoir manifesté.
Du 14 au 16 octobre 2019, plusieurs quartiers de la capitale Conakry et d’autres villes de Guinée ont été le théâtre de mouvements de contestation populaire. A l’appel du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), des milliers de manifestants ont battu le pavé contre le projet de nouvelle constitution qui pourrait permettre au président en place, Alpha Condé, de briguer un troisième mandat d’affilé, ce que lui interdit la constitution en vigueur. Les manifestations ont été interdites par les autorités administratives. Ceux qui ont voulu marcher ont été réprimés, occasionnant des affrontements entre manifestants et forces de sécurité. Le bilan des violences est lourd : le FNDC fait état d’au moins 11 personnes tuées, plus de 70 blessées, ainsi que 200 arrestations.
Une longue histoire de répressions des manifestations
Cela fait plus d’une décennie que la Guinée est en proie à un cycle de violations graves des droits humains et d’impunité. Entre 2005 et 2015, au moins 350 personnes sont mortes et plus de 1 750 autres ont été blessées lors de manifestations. La plupart ont été blessées ou tuées par les forces de sécurité. La Guinée a une longue habitude d’utilisation excessive des armes à feu par les forces de sécurité lors de la gestion des manifestations.
Des enquêtes promises mais jamais menées
Les hiérarchies de la police et de la gendarmerie affirment régulièrement que les forces de sécurité n’ont pas le droit de porter des armes lorsqu’elles surveillent des manifestations. Dès qu’il y a morts d’hommes, les autorités guinéennes indiquent officiellement qu’elles ouvrent des enquêtes. Mais ces enquêtes n’aboutissent jamais ; les autorités guinéennes préférant dans le même temps rejeter la responsabilité des morts sur les manifestants et l’opposition sans apporter la moindre preuve.
C’est en rendant justice aux victimes des répressions de manifestations et en sanctionnant leurs auteurs que la Guinée rompra avec cette longue habitude de violations des droits humains et d’impunité.
Ci-dessous lettre à envoyer pour soutenir les victimes
Ambassadeur de la République de Guinée
51 Rue de la Faisanderie,
75116 Paris
Site internet : https://www.acatfrance.fr
Equipe locale du Val Maubuée : Anne BAUDUCEAU (tel. 06 81 42 89 41)
Chemin de croix à Torcy le 29 mars 2019 avec l'ACAT